Le m'biwi.....
Pour une fois, je ferais une note ou rien ne m'appartient: ni la photo que j'ai prise sur le site de l'Office du Tourisme de Mayotte, ni la définition qui l'accompagne et que j'ai empruntée sur le site de RFO.
" Quand les femmes à Mayotte se mettent à jouer et à danser le m'biwi, qu'on appelle aussi "balance-fesses", elles forment un cercle et chacune à leur tour se placent au milieu pour montrer leur capacité à remuer les hanches d'une manière à la fois très suggestive et très discrète.
Rapidement, à l'écoute des m'biwis, ces petits bâtons de bambou que les femmes entrechoquent dans une rythmique très spécifique, les hommes s'approchent et regardent, en faisant semblant de ne pas vraiment voir ce qui se passe; car cette danse très évocatrice les fait fantasmer."
J'ai eu l'occasion hier d'assister à cette danse à l'occasion du mariage de la fille de mon voisin. Comme je n'étais pas invitée, j'ai suivi les évenements depuis ma terrasse d'ou je n'ai rien râté, mais pour ce qui est des photos, il m'a été impossible d'en prendre de correctes. Je vous invite à aller sur le blog de Christine des blog-trotters qui a fait une note sur le Grand Mariage et qui a une photo magnifique d'une bweni en train de danser le m'biwi.
J'ai été surprise de voir la grâce et la sensualité qui se dégageait des femmes. Pour qui a déjà vu une Africaine, une Brésilienne ou une Antillaise bouger les fesses et le bassin en dansant, peut aisément imaginer la femme Mahoraise danser le m'biwi. La plus insignifiante se transforme en une magnifique créature, dès lors qu'elle sait bouger son corps.
Vous l'avez compris, je fûs sous le charme, ainsi que Pascal et Didier, mais pour des raisons sans doute autres que les miennes...et tentais vainement de les imiter. Mais si mon rythme est bon ( oui, j'ai le rythme dans le corps, j'y peux rien, c'est comme ça..), le mouvement des fesses se transforme en une sorte de......ou plutôt....je ne sais pas trop....en tout cas, le regard perplexe des frangins me regardant et détournant aussitôt les yeux pour des beautés plus exotiques, m'a confirmé, si je ne le savais déjà, que mes hanches s'accommodent mal de ce genre d'exercice.
Peu importe finalement que je ne sache pas danser le m'biwi, j'ai été transportée par la magie des mouvements et de la musique qui l'accompagne. Didier, le frère de Pascal, a eu beaucoup de chance de voir ça les premiers jours de son arrivée, et il en a conscience. J'espère que nous pourrons lui faire découvrir tout ce que Mayotte nous a donné au cours de ces trois dernières années.
Bonne semaine à tous
Kaay à Mayotte