famille nombreuse...
Par une nuit sans lune, des cris de chaton affamé m' empêchèrent de dormir jusqu'au lever du soleil. Dans mon demi sommeil, je me promettais d'étriper les responsables de cette gène dès l'aube. Vous me connaissez, rien ni personne ne me résiste et celui qui ose me déranger dans mon sommeil s'en souvient toute sa vie. Aussi, c'est armée d'une volonté de chef guerrier que j'approchais du futur lieu du crime, sous notre voiture en l'occurrence.
Deux chatons minuscules, ouvrant à peine les yeux braillaient à gorge déployée qu'ils avaient faim, soif, froid et que merde...y a quelqu'un dans cette tôle qui pourrait s'occuper de nous...?? il me semble que c'est à cet instant que j'ai oublié la nuit qu'ils m'avaient fait passer. Ma mémoire devient sélective, j'ai l'impression.
J'ai toujours une boite de lait maternisé type Guigoz à la maison, aussi je donnais immédiatement à boire aux deux petits. Âgés d' à peine trois jours et le ventre vide depuis au moins la veille, ils ont trouvés tout de suite le lait à leur goût. Un paréo dans une boite en carton en guise de lit, voici donc nos deux chatons repus et prêts pour la nuit. Enfin, il était 8 heures du matin mais les bébés n'ont pas d'heure pour dormir.
On s'était promis, avec Pascal, qu'on leur donnait à manger quelques jours, le temps pour eux de reprendre des forces et qu'on les remettrait dehors. Oui, on s'était promis.
Mais Mawa la chienne s'est entichée d'eux et eux sont tombés amoureux d'elle. On n'allait tout de même pas retirer les petits à leur nouvelle maman, donc les chatons sont toujours là tandis que je dois me résoudre à ne plus jamais avoir ma terrasse impeccable. Mais faut pas croire, j'ai une volonté de fer sinon hein...dans certains cas.
Bon week-end à tous
Kaay à Mayotte